Textes et vidéos pour la préparation du TEF Canada / TEFaQ

Texte 1 : À vélo pour une ville plus propre 


Ce week-end, c’est la 19e édition de la fête du vélo ! L’occasion de rappeler que le vélo, c’est bon pour la santé, bon pour l’environnement… et plutôt rapide, sur de courtes distances !
Que ce soit pour les loisirs, pour le sport ou pour les déplacements, à la ville comme à la campagne, à tous les âges, de tous milieux et de toutes origines, à enfourcher une bicyclette.
Rapide, pas cher, non-polluant et bon pour la santé, le vélo a beaucoup de qualités. Sur des distances inférieures à 6 km, il est très performant en ville et s’y développe de façon spectaculaire. Économique à l’achat, il l’est aussi à l’usage. Il ne prend pas beaucoup de place et demande des investissements publics ou collectifs modestes : pistes cyclables, locaux à vélo dans les immeubles, parkings à vélo.
Dans toutes les grandes villes, on trouve des stations de libre-service de vélos, souvent en liaison avec les réseaux de transports en commun ou les parkings. L’aménagement ou la création en site propre de voiries urbaines pour le vélo se généralise, ainsi que l’aménagement de zones dédiées au stationnement des vélos en ville et de parkings à vélo sécurisés à proximité des gares.
Pour plus de sécurité entre tous les usagers (voiture, vélo, piétons…), il existe un code de la route. Vous pouvez le consulter et trouver des conseils pour bien l’appliquer sur le site de la sécurité routière.

Vidéo 1 : En ville sans ma voiture à Montréal





Texte 2 : Cours de cuisine à domicile



Caroline, lectrice du journal des femmes et passionnée de gastronomie, s’est vue offrir un cours de cuisine à domicile par son mari. Elle revient avec nous sur sa soirée, aux petits oignons.
"Je m'appelle Caroline, j'ai 43 ans, trois enfants et je travaille beaucoup, comme beaucoup de mamans! J'adore cuisiner et recevoir des amis à la maison, mais très souvent, trop souvent le manque de temps l'emporte et nous nous retrouvons au restaurant. Grâce à mon mari, j'ai finalement trouvé une solution plus conviviale, moins chère, qui nous permet de rester avec nos enfants à la maison, tout en optimisant mon temps et en me permettant de me dédier à la cuisine. Pour mon anniversaire il m'a offert un coaching en cuisine avec courses comprises. Le samedi après-midi vers 17h, le coach sonne à la porte, il arrive avec tous les ingrédients de mes recettes préférées ! Sans perdre de temps et vite reprise d'une telle surprise, nous allons à la cuisine et déballons les sacs. Un super carnet de recette nous indique toutes les étapes à suivre pour préparer le repas vite et bien. Le coaching a été très convivial... ce fut vraiment comme cuisiner avec une amie, sauf que l'amie me donnait plein de conseils pour couper les légumes, assaisonner au bon moment, avoir la bonne cuisson, dresser les assiettes. Nous avons commencé par une mise-en-bouche : un Cappuccino de potimarron, avec toutes les astuces du coach pour couper le potimarron et les oignons comme un chef, plus les conseils pour réussir sa chantilly salée. En entrée, nous avons préparé une salade de lentilles au saumon, façon crumble, ce sont des goûts qui se marient très bien et qui sont agréablement surprenant. Après la salade, nous nous sommes lancés dans la préparation d'un Parmentier de cabillaud au pesto rouge, avec une cuisson parfaite, cela fait toute la différence quand on cuisine du poisson. Pour le Gratin de fruits du dessert, là encore le dressage et la présentation ont fait la différence. J'insiste sur ce dernier point, en fait il y a toujours quelque chose à apprendre avec un chef chez soi... On peut être bons cuisiniers mais nuls en dressage et présentation des plats, ou au contraire pas très bons cuisiniers et très créatifs en terme de présentation, mais voilà avec un coach en cuisine, on est comme des pros !"

Source : Le journal des femmes, 2011


Vidéo 2 : Atelier de cuisine à domicile à Paris





Texte 3 : Dîner dans un restaurant dans le noir 



Le rideau tombe, l'obscurité nous enveloppe. Désormais, nous sommes à la merci totale de notre serveur.
Avec aisance et délicatesse, Dominique nous guide, chacun posant sa main sur l'épaule de celui qui le précède. Une fois arrivés à notre table, il nous fait toucher ses contours, ainsi que nos chaises. Voilà, nous sommes assis, ce n'est pas plus compliqué que ça. Regard autour... décidément, il fait vraiment noir. Une tablée un peu délinquante gâche parfois le plaisir en allumant un cellulaire, le temps de visualiser les assiettes. Ça ne devrait plus se produire lorsque des casiers seront installés à l'entrée pour y ranger en sûreté toute source possible de lumière. Car vivre l'expérience de manger dans le noir, c'est aussi accepter de lâcher prise pendant un moment, et de partager (un peu) la réalité des personnes aveugles. Le serveur devient un repère pour répondre à tous nos besoins, y compris celui d'aller à la toilette. Qu'on se rassure, lorsque la porte de la salle de bains se referme sur nous, une petite lumière s'allume!
Le service se fait en douceur, dans une respectueuse proximité. Les mains se touchent lors du passage des verres et des plats. En tout temps, Dominique se souvient de ce qui est déjà sur la table, et s'assure que rien ne soit renversé lorsqu'il dépose un plat.
Le service est bien pensé: de grandes assiettes rectangulaires avec un rebord, et contenant trois verrines, ce qui évite le mélange des mets. Le menu, qui est une surprise, comprend trois services de trois plats fort différents, tant par leur goût et leur arôme que leur texture. «On revient à l'essentiel», expliquait avant le repas le chef Simon Martel, qui, malgré ses 19 ans, affiche déjà une superbe aisance en création culinaire.
Il est fortement recommandé de se laver les mains avant de passer dans la salle, car les doigts seront nécessairement mis à contribution à différents moments, malgré l'utilisation d'ustensiles. Ne serait-ce que pour «voir» s'il en reste dans l'assiette... Chacune des opérations propres à un restaurant a été pensée au bénéfice des serveurs non-voyants. À notre arrivée, nous recevons une carte magnétique qui est en quelque sorte notre carnet de commande personnel. Si on ajoute par exemple une consommation en cours de repas, le serveur emporte la carte et enregistre l'ajout. À la sortie, la carte est lue pour préparer la facture.
Le menu, qui changera une fois par saison, est composé à partir de produits frais ou du terroir. Rien d'inconnu, mais des préparations goûteuses et surprenantes. Et délicieuses, doit-on préciser. Ce n'est qu'en sortant qu'on en reçoit une copie écrite. Surprises garanties!
Quant au prix, il est de 38 $ pour le repas sans alcool, et de 55 $ pour un accord vins-mets. Un tarif spécial de 15 $ est établi pour les enfants, mais il est bon de préciser que l'expérience nécessite une certaine maturité pour être appréciée.
Il faut obligatoirement réserver, et la formule est préétablie : arrivée vers 18h, accueil dans la partie éclairée du restaurant (il y a un bar), explication du concept, présentation du repas par le chef Simon Martel, qui donne des «pistes aromatiques», et entrée dans la salle autour de 19h. Le personnel du restaurant s'informera au moment de la réservation de toute intolérance ou allergie alimentaire.

Source : Le Soleil, Québec


Vidéos 3 : Restaurant dans le noir 







Texte 4 : Des panneaux solaires sur le toit de la Maison Blanche 



L'administration du président américain Barack Obama a annoncé mardi qu'elle avait l'intention de faire installer des panneaux solaires à la Maison-Blanche afin d'encourager les Américains à adopter ce mode de production d'énergie chez eux. Lors d'une conférence, le secrétaire à l'Énergie, Steven Chu, a indiqué que deux panneaux seraient installés sur la résidence des présidents américains pour montrer aux concitoyens de M. Obama que cette énergie renouvelable fonctionne et est fiable. En son temps, le président démocrate Jimmy Carter (1977-1981) avait déjà fait installer des panneaux solaires à la Maison Blanche. Ils n'avaient toutefois pas résisté à son successeur républicain Ronald Reagan qui avait demandé à ce qu'ils soient retirés.
«Ce projet reflète le solide engagement pris par le président Obama de placer les États-Unis à la tête (du développement) de l'énergie solaire», a dit M. Chu, qui a également indiqué que le département à l'Énergie lancera un appel d'offres pour déterminer quelle société remportera le contrat. Barack Obama a fait du développement des énergies renouvelables une des priorités de son mandat, en janvier, il avait annoncé que les États-Unis souhaitaient avoir réduit de 28% leurs émissions de gaz à effet de serre dès 2020, par rapport aux niveaux actuels.
Quelques heures après cette annonce, le ministre américain des Affaires intérieures, Ken Salazar, a indiqué que son ministère avait approuvé deux projets de centrales solaires dans le désert du sud de la Californie. Les autorités fédérales avaient gelé en 2008 ces projets des compagnies Tessera et Chevron, le temps d'évaluer leur impact environnemental, notamment sur une espèce rare de lézard. Les deux compagnies ont promis de mettre en place des programmes pour préserver la faune. Les deux centrales «utiliseront des technologies innovantes développées par des entreprises américaines et toutes les deux fourniront des emplois et de l'énergie à l'économie du pays», a souligné M. Salazar au cours d'une conférence téléphonique. Il a ajouté que d'autres projets seraient approuvés prochainement.

Source :La Presse, septembre 2010


Vidéo 4 : Installation de panneaux solaires chez un particulier






Texte 5 : Voyager en dormant sur un canapé



Le couchsurfing ou "surf de canapé" permet de voyager à travers le monde en logeant gratuitement chez l’habitant. La contrepartie : accueillir aussi des voyageurs sur son canapé.
Le couchsurfing c'est quoi ?
Le concept est né en 2004 quand un jeune Américain, Casey Fenton, décide de partir en vacances en Islande. Sans logement, il envoie des courriels à des Islandais pour leur demander un hébergement. Son audace est payante et il décide de créer une plateforme pour aider les voyageurs à trouver un logement gratuit. Mais au-delà de l’aspect financier, le couchsurfing est une philosophie tournée autour des valeurs de solidarité et de partage des cultures. Aujourd’hui, le couchsurfing regroupe plus de 600 000 membres répartis dans plus de 231 pays. Pour bénéficier des avantages du couchsurfing, il faut s’inscrire sur des sites spécialisés. Pour adhérer, des donnés personnels comme le nom, le prénom, l’age, la location et l’adresse mail sont à renseigner dans le formulaire d’inscription. L’inscription terminée, vous êtes immédiatement membre de la communauté : vous pouvez partir dès le lendemain aux Caraïbes si vous trouver un couchsurfer disponible.
Mode d’emploi
Le contrat est le suivant : en vous inscrivant sur le site, vous accédez aux courriels de tous les membres pour leur demander de vous héberger une nuit ou plus. En contrepartie, vous acceptez vous aussi d’accueillir d’autres membres. Rassurez-vous, vous n’avez aucune obligation. Vous commencez par correspondre par courriel : si le courant passe et que les dates coïncident, vous pouvez accepter de recevoir pour une ou deux nuits la Portugaise avec qui vous correspondez depuis une semaine. Quant à vous, vous vous envolerez peut-être pour le Brésil la semaine d’après. Très clairement, le couchsurfing n’est pas conçu comme un hébergement de longue durée. La durée des séjours dépasse rarement 3 nuits. N’oubliez pas que votre pension gratuite dépend uniquement de l’hospitalité du membre… C’est un moyen de dépannage car vous serez certainement amenée à dormir sur un canapé. Mais c’est surtout l’occasion de découvrir une culture et de faire des rencontres exceptionnelles.
Accueillir un inconnu chez soi peut vous faire peur, c'est pourquoi pour éviter toute mauvaise surprise, les sites de couchsurfing ont mis en place un système d’évaluation des membres. À chaque fois que vous logez chez une personne ou que vous l’accueillez, vous pouvez faire un commentaire sur l’hôte. Le site couchsurfing.com a mis en ligne un guide pour les femmes voyageant seules (en anglais seulement).
Principales recommandations :
- Lisez bien TOUS les commentaires sur les membres même s’il y en a beaucoup. Dans la mesure du possible, préférez loger chez une femme ou une famille plutôt que chez un homme célibataire.
- Ne divulguez pas votre adresse courriel. Sur le site, il existe des options pour contrôler les personnes qui peuvent accéder à vos informations personnelles.
- Quand vous faites du surf de canapé, prévoyez toujours un plan B. Partez avec l’adresse ou le téléphone d’un hôtel.
- N’hésitez pas à quitter votre hôte si vous vous sentez mal à l’aise. N’ayez pas peur de l’offenser, votre sécurité passe avant tout !
Si le couchsurfing vous fait vraiment trop peur ou que vous souhaitez partir en famille, une autre solution s’offre à vous : l’échange de domicile. Le principe est simple : pendant que vos hôtes profitent de votre maison ou de votre appartement, vous passez vos vacances chez eux. Grâce à la multiplication des sites internet spécialisés, il est maintenant possible de partir aux quatre coins du monde grâce à l’échange de domicile. Les sites internet (souvent payants) servent d’intermédiaires entre les particuliers. Une fois que vous êtes entrées en contact avec la personne avec qui vous voulez échanger la maison, multipliez les échanges par mail histoire d’être préparée à votre arrivée. D’ailleurs, les personnes qui pratiquent l’échange de maison entretiennent souvent des relations cordiales. Chacun laisse à disposition de ses invités des guides touristiques, des recommandations et le mode d’emploi de la machine à laver. Si vous possédez des objets de grande valeur, évitez de les laisser à votre domicile.

Source : Femme Actuelle, juin 2009


Vidéo 5 : Le couchsurfing-reportage





Texte 6 : Échanger sa maison



L'échange de maison séduit de plus en plus de personnes désireuses de faire des économies sans se priver du plaisir de partir en vacances. En moyenne, l'échange de maison permet des économies de plus de 50 %. Selon Lonely Planet, quelque 250 000 échanges s'effectuent chaque année dans le monde.

Le principe est simple : les "échangeurs" de maison s'inscrivent sur un site spécialisé (payant) en détaillant leur logement. Ensuite, libre à eux de se contacter pour négocier les modalités d'échange. Le site Internet n'intervient pas dans le processus d'échange. La seule garantie souvent offerte par le site est le remboursement des frais d'inscription si aucun échange n'a eu lieu dans l'année.

Le troc de maison existe depuis les années 50 aux États-Unis et se développe en France depuis quelques années. Tous les profils sociaux et professionnels se laissent gagner par ce nouveau mode de villégiature, de la famille avec enfants, aux célibataires en passant par la bande d'amis. Tout le monde y trouve son compte. Au-delà du côté pratique, l'échange de maison est un moyen de nouer des liens avec des personnes aux quatre coins du monde.

Par exemple, en plus de laisser leur maison, les propriétaires laissent souvent à l'adresse des locataires une liste de bonnes adresses et de visites à effectuer dans le coin. Les familles apprécient d'avoir à leur disposition des jouets pour les enfants et les célibataires d'avoir à disponibilité un lecteur DVD ou parfois même une piscine.

Les seules précautions à prendre pour échanger sa maison sont relatives aux assurances. L'assurance habitation doit couvrir les dégâts causés par un tiers. Si les "troqueurs" ont réalisé en plus un échange de véhicule, il faut s'assurer que l'assurance voiture couvre également les dégâts et accidents causés par un tiers. D'un point de vue pratique, pensez à faire de la place pour que vos hôtes puissent s'installer confortablement 

Source : femmeactuelle.fr


Vidéo 6 : Comment .changer sa maison






Texte 7 : Viens chez moi, j'habite dans un conteneur 



An De Ridder a 26 ans et de l'enthousiasme à revendre. Cette jeune Flamande a rompu les amarres avec son pays pour étudier l'histoire et l'Europe à Amsterdam. Et elle vit, comme des milliers de ses congénères, dans un logement d'un nouveau type, que les Pays-Bas n'ont aucune honte à exhiber : le conteneur.

Houthaven ("le port au bois") est un quartier semi-résidentiel d'Amsterdam situé à dix minutes de la gare centrale. S'il n'y prend garde, le passant ne remarquera même pas cette construction sur trois étages qui regroupe 700 logements. S'il tourne la tête, il se demandera si c'est un complexe scolaire ou un centre pénitentiaire qui a été érigé là. S'il s'engage dans l'une des ruelles du "village" au bord de l'eau, il tombera sur un carré de gazon qui fait office de place centrale et de parking pour les gros vélos des centaines d'occupants.

Étonné par le nombre de boîtes aux lettres et de sonnettes à l'entrée de chaque unité, le visiteur comprendra enfin en quoi consiste l'immobilier local : un empilement de caissons dotés d'une fenêtre unique, entourés chacun d'une coque en plastique et surmontés d'un toit métallique. Le studio-conteneur d'An De Ridder fait 23 m2, salle de bains comprise. Elle s'y sent bien. Elle y a posé son lit, ses livres et ses bibelots. Ici, elle apprécie surtout son indépendance, la proximité du centre-ville et le fait de ne plus devoir partager la cuisine et la douche. Avant, elle acquittait 400 euros pour une chambre minuscule de 8 m2 dans la ville. Aujourd'hui, elle paie 385 euros par mois pour son conteneur.

Confrontés à une très forte pénurie, les responsables du logement ont imaginé cette solution il y a quelques années. En 2003, la situation était devenue intenable dans plusieurs villes des Pays-Bas, et tout particulièrement à Amsterdam, qui regroupe deux des quatre plus grandes universités du royaume. La mauvaise humeur grimpait et les prix s'affolaient au fur et à mesure que croissait (de 3 % à 4 % par an, en moyenne) le nombre d'inscrits dans les universités et les écoles supérieures.

Les "corporations du logement" ont donc imaginé de recourir à la formule des conteneurs. La formule initiale, celle de vrais conteneurs maritimes sommairement aménagés, comme on en voit en d'autres endroits du pays, a été améliorée. L'acoustique, l'isolation, les fondations ont été renforcées. Et une troisième génération de conteneurs est en train de naître : assemblés en Chine et totalement aménagés sur place, ils comporteront jusqu'à des rideaux, censés renforcer l'illusion d'un logement "normal" et gommer la réputation des conteneurs. Beaucoup de Néerlandais les ont, en effet, baptisés "maisons de la dernière chance". Parce que, au départ, les autorités avaient imaginé qu'ils abriteraient pendant quelque temps des personnes souffrant de troubles psychiques ou dépendantes de la drogue, voire des illégaux...

Aujourd'hui, les statistiques indiquent que les jeunes Néerlandais font des études de plus en plus longues, que les jeunes d'origine étrangère affluent en masse dans l'enseignement supérieur et que les étudiants étrangers (Allemands, Chinois et Belges, dans l'ordre) sont de plus en plus séduits par un enseignement de qualité, délivré pour une large part en anglais. Aussi, le déficit de logement risque-t-il de perdurer. "Jusqu'en 2020", annonce la société Duwo, elle aussi active dans le secteur du logement-conteneur.

Conçue comme temporaire, la formule du conteneur évolue donc vers ce que Wim De Waard nomme, en souriant, le "temporaire permanent". Les caissons, conçus au départ pour durer cinq ans, verront sans doute leur durée de vie doubler. Et les "villages", censés être démontés pour faire place nette à des constructions en dur, devraient, eux aussi, durer plus longtemps que prévu. La crise a refroidi les ardeurs des promoteurs et le coût d'un déplacement des cités est désormais davantage pris en compte.

Comme d'autres, comme son compagnon qui vit dans un studio du même genre, An De Ridder se demande seulement, avec un brin de scepticisme, où elle s'installera une fois ses études terminées : à Amsterdam, il faut parfois jusqu'à quinze ans pour décrocher un appartement abordable dans le centre de la ville.

Source : Le Monde, janvier 2010


Vidéo 7 : Fabriquer sa maison en conteneurs






Texte 8 : Visites en gyropodes 



Proposée par l'Office de Tourisme, voici une façon originale de découvrir les vignobles sans fatigue et en toute sécurité.

Jeudi, au départ de la cave, un groupe conduit par Jérôme, moniteur-accompagnateur, est parti à travers la campagne en utilisant le gyropode, un véhicule électrique monoplace auto-stabilisé à deux-roues parallèles.

Son fonctionnement repose sur un système exclusif de gyroscopes et de capteurs très sophistiqués, qui assure un équilibre parfait, à l’arrêt comme en mouvement, sans que son utilisateur n’ait à s’en préoccuper.

Calqué sur le mécanisme de la marche à pied, le gyropode réagit instantanément à l’inclinaison du corps. Penchez-vous en avant pour avancer et en arrière pour ralentir… Et pour diriger, il suffit de tourner le guidon, un principe de fonctionnement unique qui garantit une étonnante sécurité et une exceptionnelle maniabilité.

Deux circuits au choix sont proposés, d’une heure ou deux heures, accessibles aux adultes comme aux enfants à partir de 12 ans et 45 kg, avec des éléments de sécurité (casque), afin de profiter pleinement de la nature autrement, observer la faune et la flore et respirer l’air pur, le tout sans aucune nuisance sonore et dans un total respect de l’environnement, avec zéro émission de CO².

Sorties fixées aux dates et heure souhaitées par le visiteur, en fonction des disponibilités du prestataire. Réserver une semaine à l’avance si possible. Tarifs variables selon la saison.

Source : lejsl.com, août 2008


Vidéo 8 : Visite de Tournai en gyropode






Texte 9 : Essais cliniques : volontaires recherchés



Les petites annonces se veulent alléchantes ? Plusieurs centaines de dollars offerts aux volontaires. Mais les effets secondaires ne sont pas tous prévisibles et la participation aux essais cliniques a ses limites. «Un volontaire ne peut pas participer à plus de cinq ou six études par année. Il y a des critères réglementaires à respecter», explique Marc Lefebvre, vice-président affaires scientifiques chez Algorithme Pharma, la plus importante entreprise québécoise privée spécialisée en recherche pour l'industrie pharmaceutique.
Chaque année, la firme réalise quelque 200 études cliniques et accueille en ses installations environ 6000 participants. «Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la majorité des gens ne participent qu'à une ou deux études et seulement 10% des sujets participeront à plus de deux études par année», ajoute-t-il.

Après les phases de recherche préclinique, tout nouveau médicament doit être testé sur l'homme. Près d'un millier d'essais cliniques de phase 1, sur sujets sains, sont en cours au Canada. Les groupes d'étude portant sur les médicaments génériques comptent environ une trentaine de volontaires. Plus à risques, les groupes de sujets chez qui on administre de nouveaux médicaments sont restreints à moins d'une dizaine de personnes.
«C'est très important de restreindre ces groupes pour des raisons de sécurité. On administre d'abord la dose la plus faible possible, on observe les réactions pour ensuite administrer progressivement des doses plus élevées», indique Mario Tanguay, vice-président affaires scientifiques et réglementaires chez PharmaNet.
Algorithme Pharma possède 230 lits à Montréal et PharmaNet compte 350 lits dans ses installations de Montréal et de Québec.

«Contrairement aux essais de phase 2 et 3, pour lesquels les patients obtiennent un bénéfice médical, le volontaire sain n'en tire pas de bénéfice direct », explique Mario Tanguay. Pour un séjour d'une durée de 24 à 48 heures, un volontaire aura donc droit à une compensation financière oscillant entre 800$ et 1200$. Mais tout volontaire doit s'attendre à observer certains effets secondaires comme des nausées, maux de tête et étourdissements. D'autres sont moins prévisibles. «Je travaille ici depuis 16 ans et nous n'avons jamais dû arrêter une étude en cours. De temps en temps on observe des effets majeurs tels que d'importantes chutes de tension. Mais nous n'avons eu qu'un seul cas de convulsion», souligne Marc Lefebvre d'Algorithme Pharma.
La création d'un nouveau médicament coûte en moyenne 1,5 milliard US, selon Alain Boisvert, vice-président accès au marché chez Bristol-Myers Squibb Canada. Un processus qui peut prendre de 10 à 12 ans avant sa mise en marché.

En 2010, BMS, entreprise vouée à la recherche et au développement de traitements pharmaceutiques, a investi 28,6 millions en recherche au Québec seulement, soit plus de la moitié de ses investissements totaux au Canada en étude pré-cliniques et cliniques. «Le Québec offre d'excellents centres de recherche et des incitatifs fiscaux intéressants», soutient Alain Boisvert. «Par contre, le grand défi de l'industrie pharmaceutique, c'est fournir l'accès aux médicaments à la population, ajoute-t-il. Le Canada est un des pays les plus restrictifs en matière d'accès au marché», selon lui. Plus de 50% des nouveaux médicaments ne seraient pas remboursés par les régimes publics d'assurance.

Source : La Presse, Mars 2011


Vidéo 9 : Témoignage d'un testeur de médicaments






Texte 10 : Benoît Robert, président de Communauto - Les deux mains sur le volant 



Bien installé au volant d'une machine complexe qu'il a lui-même montée patiemment depuis 15 ans, Benoît Robert, président de Communauto, arrive à l'étape de passer à la troisième vitesse pour atteindre, au cours des prochaines années, l'objectif qu'il a en tête depuis le début, soit rejoindre une clientèle de masse. «Nous visons 400 000 usagers au Québec», dit-il, sans préciser toutefois combien de temps il faudra pour y arriver, «parce que ça dépend de plusieurs facteurs». Communauto en est maintenant à 21 000 usagers, 1100 autos, et avait un chiffre d'affaires de 13,3 millions de dollars en 2009. C'est quand même pas mal pour celui qui en 1994 n'était qu'un jeune étudiant se lançant dans une recherche d'informations aux fins d'une thèse de maîtrise en aménagement du territoire et développement régional à l'Université Laval.
Le sujet de sa thèse portait sur l'impact environnemental de l'autopartage en Amérique du Nord. Le modèle existait déjà en Europe, mais pas en Amérique. «Je ne pensais pas du tout à fonder une entreprise», confie-t-il. À la suite d'un voyage en Europe pour voir concrètement comment ce modèle fonctionnait, il a voulu, en revenant à Québec, mettre en place un service d'autopartage pour pouvoir l'analyser.
Celui qui avait d'abord obtenu un bac à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en biologie pour nourrir sa passion de l'écologie, puis fait un an à McGill en agronomie, s'était dit en 1990 que l'autopartage pouvait être une solution pour réduire l'impact négatif d'un trop grand nombre d'autos dans les rues des villes.
Pour étoffer ses travaux de thèse, il lui a donc fallu se lancer lui-même dans le service de l'autopartage et fonder une petite entreprise, en l'occurrence une coopérative, à la suggestion d'un fonctionnaire du ministère des Transports où il faisait un stage. Une étude de marché sur le concept de l'autopartage auprès d'une clientèle bien ciblée dans le faubourg Saint-Jean-Baptiste à Québec a permis ensuite de trouver les premiers clients désireux de verser un dépôt de 50 $ sur un coût d'adhésion de 500 $ à cette coop, baptisée Auto-Com, qui a pu dès lors obtenir un financement de la Caisse d'économie solidaire Desjardins et un prêt garanti d'un fonds d'aide aux jeunes entrepreneurs.
Deux Pontiac neuves et une voiture d'occasion ont été achetées. M. Robert précise qu'il travaillait bénévolement et qu'il a même mis de l'argent dans l'affaire en puisant dans ses prêts et bourses. «C'est moi qui travaillais là-dedans tout le temps. Certains ont trouvé que je prenais trop de place dans la coop et cela a créé des tensions.» En 1997, par une forte majorité, les membres décidaient de mettre fin à la coop, qui s'est transformée en société privée, dont M. Robert est encore aujourd'hui l'unique actionnaire.
Quoi qu'il en soit, à la fin de 1995, l'entreprise comptait 197 membres, 23 autos et ouvrait Communauto à Montréal. L'année suivante, elle avait 447 usagers et 34 voitures. «On a doublé le nombre des usagers tous les trois ans», souligne le président, mais en 2009, la crise économique a limité la croissance à 18 %. «Nos cycles suivent parfaitement les cycles des ventes d'auto. Nos clients arrivent quand leur auto les lâche», constate-t-il.
Il reconnaît qu'il y a dans cette progression un paradoxe, puisque Communauto est très liée au monde de l'automobile. «C'est frayer avec le diable, mais il y a une légitimité dernière ça», s'empresse-t-il d'ajouter. Il se rassure d'ailleurs à la pensée qu'il a su rallier des appuis venant aussi bien de CAA que de Greenpeace et de feue Claire Morissette, une militante des pistes cyclables à Montréal qui fut une précieuse collaboratrice «pour faire tomber les barrières».

«Personnellement, explique Benoît Robert, la vision qui m'a toujours animé dans les démarches, durant toutes ces années, a été celle de faire de cette formule un service de consommation de masse et non pas un service limité à quelques niches marginales. C'est la seule façon d'amener l'autopartage à jouer un rôle significatif en matière de retombées bénéfiques pour l'environnement et d'influencer le développement urbain.»

La stratégie adoptée pour aller vers la consommation de masse a pris avec le temps une allure de plus en plus concrète. Communauto a établi des partenariats pour promouvoir le «DUO auto+bus» avec toutes les sociétés de transport public de son territoire, sauf une, celle de Longueuil, avec laquelle des pourparlers vont d'ailleurs bon train. Celles de Montréal, de la région métropolitaine, de Laval, de Québec, de Lévis, de Sherbrooke et de l'Outaouais sont des partenaires de Communauto, mais il y a aussi Taxicoop Québec, Via Rail et plusieurs entreprises de location d'auto. Dans tous ces cas, ce sont des ententes à «géométrie variable».

Le pragmatisme fait partie de la culture de cette entreprise, née du rêve d'un écologiste. Par exemple, les entreprises de location d'autos reçoivent, selon des tarifs négociés, le trop-plein de clients qui s'adressent à Communauto dans les périodes de pointe. Taxicoop Québec a conclu pour sa part un jumelage entre l'utilisation du taxi et la location d'une auto en offrant des coupons de taxi à même le compte des usagers de Communauto, dont les véhicules sont disponibles en libre-service pour une demi-heure, une heure, plusieurs heures, une journée ou plus longtemps. Il y a diverses modalités de tarifs, notamment un droit d'adhésion de 500 $, remboursable après un an, ou une cotisation annuelle de 37 à 360 $ selon le forfait choisi. Il y a aussi un tarif au kilomètre qui n'existe pas pour celui qui a payé le droit d'adhésion et qui peut varier de 11 à 37 ¢, selon les forfaits. «Le mode de tarification détermine la nature de l'autopartage. Dans notre cas, il faut de grands volumes pour rentabiliser l'entreprise», explique le président.

Récemment, l'entreprise s'engageait à ajouter à son parc automobile 50 voitures Leaf tout électriques de Nissan à partir de l'an prochain. Le protocole d'entente implique le gouvernement québécois, Hydro-Québec, les villes de Montréal et de Québec, ainsi que l'Agence de l'efficacité énergétique. L'autopartage constitue une excellente plateforme d'expérimentation pour les véhicules offrant une autonomie réduite d'énergie.
Jusqu'à maintenant, les autos acquises ont été des Toyota, d'abord des Tercel, puis des Echo et des Yaris. «Ça nous prenait des autos durables, mais maintenant on veut diversifier un peu», mentionne M. Robert. Communauto garde ses voitures pendant six ans et les vend lorsqu'elles ont 200 000 km. Des sous-traitants s'occupent de l'entretien de la mécanique et de l'informatique, qui est importante chez Communauto puisque toutes les voitures sont équipées d'un ordinateur de bord, ce qui permet au client d'utiliser une carte magnétique et non une clef pour avoir accès à une auto. Ce système est aussi un outil de contrôle sur le client et la flotte. En outre, la moitié des véhicules sont équipés d'un GPS.
Comme la proximité est un élément important dans cette organisation, il existe 315 stations où trouver une auto. Certaines stations peuvent n'en offrir que trois ou quatre.
Le ratio de Communauto est de 20 usagers par voiture. Environ 65 % des déplacements se font sur des trajets de moins de 50 km et près de 80 % des déplacements ne dépassent pas 10 heures entre l'aller et le retour. En moyenne, il y a par mois 50 000 transactions enregistrées chez Communauto.
Un sondage effectué en 2004 montrait que 33 % des utilisateurs avaient recours à ce service à des fins de loisirs et pour leurs vacances, suivi de 25 % qui avaient recours à ce moyen de transport pour aller faire des emplettes. Les femmes constituaient près de 58 % de la clientèle. L'âge moyen des usagers se situait entre 31 et 40 ans pour 30,5 % d'entre eux; 25,6 % avaient de 41 à 50 ans. Enfin, 73 % des membres étaient des universitaires et pour plus de 36 % les revenus se situaient entre 25 000 $ et 45 000 $, alors que 29 % déclaraient des revenus entre 45 000 et 70 000 $.

Cette année, M. Robert s'engage dans une autre étape plutôt révolutionnaire en «élargissant l'éventail des moyens disponibles pour tendre vers une rationalisation de l'usage de l'automobile». Il s'agit du volet PEP (prêts entre personnes). Cette formule offrira à des propriétaires d'autos la possibilité de louer leur véhicule à d'autres personnes. Ce service permettra à Communauto de diminuer ses investissements dans l'achat de véhicules (il aura acheté 240 autos cette année). La phase-pilote pour ce projet est prévue pour le quatrième trimestre de cette année. Le propriétaire qui louera son auto aurait droit à un revenu de 20 $ par jour et de 10 ¢ du kilomètre. Une location de deux jours par mois rapporterait 3000 $ par année.

À l'heure actuelle, Communauto détient pratiquement 100 % du marché de l'autopartage au Québec et 50 % du marché canadien. En ce domaine, cette entreprise est un pionnier et un modèle en Amérique du Nord.
M. Robert songe tout de même à assurer la pérennité de l'entreprise en cherchant une formule qui permettrait d'ouvrir le capital-actions à des investisseurs qui veulent préserver la mission écologique, mais aussi attirer d'autres investisseurs qui voudraient un rendement sur leurs actions. Il a formé un comité consultatif, dont font partie des personnes ayant des compétences complémentaires, parmi lesquelles Claude Béland, l'ex-président du Mouvement Desjardins. Quand aura lieu cette ouverture du capital? «J'essaie d'inventer la formule. L'ouverture du capital aura lieu quand j'aurai trouvé la formule», répond-il.


Vidéo 10 : Un service d'autopartage au Québec







Texte 11  : Comment consacrer ses vacances au Volontourisme 



Vous aimeriez vivre une expérience d'aide humanitaire à l'étranger, mais vous ne disposez que de quelques semaines de vacances? L'aventure du «volontourisme» reste pourtant possible... Si vous ne pouvez pas vous permettre de prendre un congé sans solde pour participer à un projet de coopération internationale, il existe des programmes qui permettent aux voyageurs de partir pour de courtes périodes. Devant la multitude de programmes offerts, le futur bénévole peut néanmoins se demander s'il vaut mieux partir avec un organisme ou par soi-même.
Année après année, le «volontourisme» (qui combine volontariat et tourisme) semble être une tendance en croissance, et il y a plus de demandes que d'offres. Bien des programmes d'ONG s'adressent aux gens qui sont prêts à s'investir pour plusieurs mois, voire un an. Au Canada, le Congé solidaire d'Uniterra, cofinancé par l'Agence canadienne de développement international (ACDI), est un programme qui permet aux employés des entreprises partenaires de participer à un projet humanitaire dans les pays en voie de développement pendant la durée de leurs vacances. Les programmes durent en moyenne trois semaines. Les frais de programme, qui tournent autour de 6000$, sont pris en charge par les entreprises participantes et non par les bénévoles.

De façon générale, les programmes de courte durée passent souvent par des agences de placement privées. Certaines sont à but non lucratif alors que d'autres sont des entreprises. Ces agences exigent des frais de programme pouvant atteindre des centaines, voire des milliers de dollars. «Je ne pense pas que les agences privées soient une mauvaise chose en soi», estime Shannon O'Donnell, une conférencière américaine de 29 ans qui se consacre au volontourisme depuis 2009. «J'ai la chance de partir souvent pour plusieurs mois et d'avoir le temps de bien "magasiner" mon expérience de bénévolat une fois sur place en faisant mes propres recherches, dit-elle. Plusieurs préfèrent faire affaire avec un organisme qui s'occupera de toute la bureaucratie et qui a déjà des contacts avec le pays hôte. Même si cette gestion a un coût.»

Ces coûts peuvent varier de façon considérable. À titre d'exemple, i-to-i, importante agence privée britannique, permet de participer au programme Riverkids, un projet communautaire cambodgien venant en aide aux enfants de la rue. Les frais de programme sont de 1079$ pour une durée de deux semaines. En revanche, il est possible de participer au projet de façon indépendante à moindre coût en prenant contact avec Riverkids directement. «Nous n'exigeons aucuns frais pour le bénévolat, explique Florence Chea, gestionnaire de projet et responsable des bénévoles chez Riverkids, à Phnom Penh. Les participants sont responsables de leurs propres dépenses et de couvrir les frais des activités qu'ils organisent et qui ne sont pas dans notre budget. En étant consciencieux, il est possible de vivre à Phnom Penh pour environ 500$ par mois.»

Partir seul ou avec une agence ?

Transport et hébergement

Avec une agence: transport, hébergement et repas généralement inclus dans les frais de programme.

Voyageur autonome: le bénévole doit se loger et se déplacer par ses propres moyens. Aucun repas inclus à moins d'entente avec l'organisme sur place. 

Durée

Avec une agence: durée prédéterminée. Plusieurs agences offrent des programmes de courte durée qui permettent de partir deux semaines.

Voyageur autonome: les durées sont flexibles et sont souvent adaptées aux souhaits du bénévole. 

Prise de contact

Avec une agence: accès à des personnes-ressources sur place et au Canada (ou ailleurs). Procédure prévue en cas de problème.

Voyageur autonome: une fois sur place, certaines organisations ont des moyens de communication limités. Il incombe au bénévole de vérifier le niveau d'assistance en cas de besoin. 

Impact

Avec une agence: les projets organisés sont structurés de manière à assurer un roulement de dizaines de bénévoles qui prennent le relai dans un projet donné. Il peut être difficile de voir l'impact de son implication.

Voyageur autonome: pour les projets à court terme, l'impact individuel reste limité. Par contre, en restant plus longtemps, le voyageur peut mieux mesurer les résultats de son engagement.

Considérations éthiques

Avec une agence: une bonne partie des frais de programme sert à soutenir une structure administrative.

Voyageur autonome: en faisant affaire avec un projet directement, on évite de financer des intermédiaires 

Coûts

Avec une agence: coûts beaucoup plus élevés, car le bénévole paie pour toute la logistique et pour avoir accès à des personnes-ressources.

Voyageur autonome: beaucoup d'organisations n'exigent aucuns frais de participation sur place. 

Principaux avantages

Avec une agence: pratique pour le bénévole qui ne dispose que de quelques semaines pour partir.

Voyageur autonome: le bénévole a généralement davantage de contrôle sur tous les aspects de son expérience. 

Principaux inconvénients

Avec une agence: plus dispendieux et parfois très (trop?) encadré.

Voyageur autonome: demande beaucoup plus d'organisation pour trouver un projet adéquat. Il peut être difficile de le faire sans contact dans le pays d'accueil ou connaissance de la langue.

Source : La Presse, 2014


Vidéo 11 : Volontariat ou tourisme ? Enquête de la télévision belge






Texte 12 : À portée de troc



Souvenez-vous de ces « on échaaaaange » des cours de récréation ? La tête penchée, le regard enjôleur… un rêve à portée de troc, pensez-vous ! C’est ainsi que l’on obtenait de ses camarades de glisser ses pieds dans la paire de chaussures convoitée, de porter jusqu’au goûter cette irrésistible barre de chocolat ou encore de croquer dans cette friandise bannie à la maison. En échange, on concédait de se défaire à son tour d’un objet, d’un accessoire, d’un de ses trésors. Internet n’a pas oublié ces satisfactions d’antan et héberge des sites dont la vocation est de proposer le troc de produits, de biens comme de services sans monnaie. Ce système d’échange est « un moyen alternatif, en période de crise économique, de consommer sans entamer son pouvoir d’achat, de maîtriser sa consommation et donc de faire des économies », ainsi que de « respecter l’idée écologique de non-gaspillage en redonnant vie à un produit condamné à être stocké ou détruit ».

Tout se convoite. Tout se troque (ou presque). Derrière nos écrans d’ordinateur, de tablette ou de smartphone, il n’est plus nécessaire de faire les yeux doux au propriétaire d’un objet ou d’un service que l’on voudrait faire sien. Il suffit désormais de cliquer, sans même parfois parlementer.

JE PROPOSE, JE RECHERCHE, JE TROQUE

Depuis quelques années, des sites internet, des boutiques et magasins invitent à ne plus acheter DVD, CD, jeux vidéo, livres, jouets, logiciels, vêtements, etc , mais à échanger. Le principe consiste à créer une liste de produits qu’on propose et une autre qu’on recherche. Une fois qu’une de nos offres a trouvé preneur, on reçoit des points qu’on peut utiliser à mon tour pour mettre la main sur l’article de notre choix.

Biens culturels, compétences, graines, outils, logements, véhicules motorisés… Mais attention, pas d’armes et d’animaux, de nourriture. Tout est là pour « troquer la vie à pleines dents », comme le veut le slogan d’un des sites! 

Source : Le Monde, 2014


Vidéo 12 : Le Troc de temps : échange de services






Texte 13 : Faire son épicerie en ligne



Les clients d’IGA qui font leur épicerie en ligne pourront dorénavant profiter de la même variété de produits que celle offerte chez leur marchand de quartier.

Il s’agit là de la principale amélioration apportée par l’enseigne IGA à son site d’épicerie électronique. Depuis son introduction en 1996, ce dernier permet aux consommateurs de commander et payer leurs aliments en ligne, pour ensuite les cueillir ou se les faire livrer au travail ou à domicile. «Pour la première fois, les clients pourront se connecter directement sur l’assortiment de leur épicerie préférée, affirme Alain Dumas, directeur principal, communication et stratégie numérique de Sobeys. Du coup, au lieu de faire leur choix dans un catalogue d’environ 15 000 produits, les clients pourront choisir leurs produits dans un catalogue qui pourra en compter jusqu’à 30 000 ».
IGA refuse net de communiquer les coûts de développement de son nouveau site transactionnel, tout comme l’importance des revenus qu’elle espère en tirer. Tout au plus, le représentant de Sobeys soutient que le site voit sa fréquentation croître de 20% par année depuis huit ans, et que s'il fallait absolument accoler un chiffre à ses ventes électroniques, elles s'approcheraient aujourd'hui de celles d'un magasin IGA Extra  (40,000 à 50,000 pi2), dont les ventes sont malheureusement... aussi tenues confidentielles.

Depuis le 17 février dernier, cinq magasins du Québec offrent l’ensemble de leur produits en ligne. Et d’ici un mois et demi, Sobeys prévoit que la majorité de ses 285 marchands IGA offriront le même service. Un total de 248 magasins s’étaient branchés à l’ancienne version électronique. La nouvelle épicerie en ligne proposée permet aussi au client d’ajouter des spécifications à sa commande (le niveau de mûrissement de bananes par exemple), lui permet d’intégrer les promotions des circulaires, de consulter ses derniers achats, faits électroniquement ou en magasin, ou encore de faire une recherche par thème («Nouveautés» ou « Aliments du Québec» par exemple). 

À l’autre bout de la chaîne, un nombre croissant d’épiciers disposeraient d’employés exclusivement dédiés à la préparation de commandes. L’assemblage de ces commandes a été fixé à 4$ (taxes en sus) pour le consommateur et le coût de la livraison, dans les heures ouvrables suivant la commande, varie selon le marchand. Si les uns l’offrent gratuitement, d’autres chargeraient jusqu’à 10$ pour ce même service. En raison de ces frais, IGA remarque que la commande moyenne en ligne atteint les 150$, alors qu’elle varie entre 30$ et 40$ en magasin. De plus, IGA estime que 25% des clients en ligne ne sont pas des «clients naturels » de ses magasins, ce qui lui permet de profiter des revenus de clients que ses marchands ne pourraient rejoindre autrement.

Cela dit, même si les cafétérias de bureau et Centres de la petites enfance (CPE) se sont avérés être des clients inattendus de l'épicerie en ligne, IGA maintient que la «famille traditionnelle de deux adules et deux enfants» représente encore 70% de sa clientèle. «Nous recevons toute sorte de témoignages de parents reconnaissants, confie M. Dumas l'oeil attendri, nous remerciant de leur permettre de faire leur épicerie de la maison, confortablement installée à 21 heures, après avoir donné le bain et couché la marmaille». 

Source : Les Affaires, mars 2015


Vidéo 13 : Faire son épicerie en ligne







Texte 14 : Figurant, un métier ?



Gagner de l'argent comme figurant ? Pas besoin de s'appeler Claude Legault ou Mariloup Wolfe pour toucher un salaire en jouant devant les caméras. Des pistes pour tirer son épingle du jeu dans un marché qui n'a pas l'envergure d'Hollywood.
Le salaire par jour peut sembler intéressant: près de 200 $ par journée de 8 heures pour les membres de l'Union des artistes, mais seulement 12 $/h pour les figurants non syndiqués. «Personne ne devient riche en faisait ça», prévient Carole Dionne, fondatrice de Figuration Carole Dionne.

Même si plusieurs projets de tournage sont presque toujours en cours à Montréal, le nombre élevé de figurants disponibles fait qu'il est difficile d'en vivre confortablement. Un figurant peut par exemple apparaître dans tous les épisodes d'une série télé, mais cela ne représentera parfois qu'une vingtaine de journées de travail. Ceux qui s'y consacrent entièrement peinent à gagner plus de 10 000 $ par année, selon Carole Dionne.

De nombreux figurants se tournent donc vers des agences de casting pour se trouver du travail. Leurs tarifs peuvent varier, même si le salaire des comédiens est, lui, réglementé. Certains services de placement sont cependant gratuits, parce qu'ils sont payés par les productions pour leur fournir des figurants. Le métier de figurant est moins facile qu'il n'y paraît. Les longues périodes d'attente, les journées qui commencent tôt et les heures passées debout peuvent rendre le travail éprouvant. De plus, les meilleurs comédiens ne font pas nécessairement les meilleurs figurants. «Il faut être expressif, oui, mais pas trop, explique Carole Dionne. S'il y a un dialogue entre les personnages principaux, on ne veut pas que le spectateur se mette à regarder les figurants.» Les productions ont également des besoins particuliers: jeunes, vieux, Latinos, motards, citadins discrets ou vikings urbains couverts de tatouages, à chaque profil son rôle. 

La figuration est avant tout une porte d'entrée vers le milieu artistique. De nombreux jeunes comédiens passent par la figuration pour intégrer l'Union des artistes. De figurant à rôle muet puis à rôle parlé, certains arrivent à tirer leur épingle du jeu. En plus de la télévision et du cinéma, la figuration permet de participer à des productions sur scène comme à l'opéra. «Je le fais parce que j'aime ça», raconte de son côté Michel Beaulieu, retraité depuis deux ans et qui a choisi de renouer avec son amour du théâtre en faisant de la figuration. L'ancien gérant de salon de coiffure, aujourd'hui âgé de 65 ans, souhaitait continuer de gagner un peu d'argent en poursuivant une de ses passions. «Il n'y a pas d'âge pour être figurant, rappelle-t-il. J'en connais qui ont 77 ou 78 ans! »

La figuration est donc avant tout une histoire de passion pour les arts de la scène. C'est une façon de vivre l'énergie des plateaux de tournage et de pouvoir se dire que l'on a posé une petite brique dans le mur d'une grande production cinématographique.

Source : canoe.ca, mai 2015


Vidéo 14 : Les pièges du métier de figurant







Texte 15 : Jardins partagés, communautaires et collectifs : pour l'amour de la terre... en ville



Vous vous imaginez à genoux en train de remuer la terre, à semer vos légumes préférés, à arroser votre lopin de terre. Les oiseaux chantent, le soleil réchauffe les graines, puis hop! Les premières pousses... Puis, vous vous dites qu'il ne faut pas rêver, que vous êtes en ville. Qu'à cela ne tienne, les jardins communautaires et collectifs existent justement pour vous !
La majorité des jardins font l'attribution des lots libres au début du mois d'avril. On dénombre près d'une quarantaine de jardins communautaires et collectifs sur le territoire de la ville de Québec, de Cap-Rouge jusqu'à la Haute-Saint-Charles. Offerts par la Ville, mais gérés par des bénévoles, ils ont été mis en place pour permettre aux gens d'acquérir et de développer des connaissances en jardinage, pour promouvoir la pratique d'une activité en plein air et pour créer des liens d'entraide et d'échange entre les citoyens. Dans les faits, ces jardins permettent surtout aux gens qui n'ont pas accès à un terrain de pouvoir malgré tout cultiver un potager et de consommer des aliments frais et locaux en saison estivale. Ils aident aussi financièrement, en diminuant le coût du panier d'épicerie.

Les jardins partagés ou communautaires
Les jardiniers débutants autant que les connaisseurs qui aspirent à un retour à la terre peuvent devenir propriétaires d'un lot moyennant une contribution financière. Cela leur donne droit à des outils de jardinage, à un accès à l'eau et, dans la plupart des jardins, à du compost. Selon le renouvellement des membres, des sections du terrain seront attribuées à de nouveaux jardiniers au printemps.

Les jardins collectifs
Tous les participants aident au jardinage et à l'entretien du même grand potager et ce, gratuitement. Les récoltes sont ensuite divisées entre les membres ou les familles. Un coordonnateur détermine les besoins en effectifs au printemps selon le nombre de membres qui reviennent ou non. En revanche, les participants doivent offrir de leur temps, bénévolement, deux ou trois fois par semaine. Une formule idéale pour les apprentis jardiniers.

Les bienfaits du jardinage en groupe
«Les impacts sont positifs à plusieurs niveaux», explique Martine Allard, l'une des bénévoles responsables du jardin collectif La tomate joyeuse. «Ça aide à briser l'isolement et à tisser un réseau social. Plusieurs personnes se revoient à l'extérieur du jardin.» Au jardin collectif La tomate joyeuse, en plus de partager leur savoir - «les gens à la retraite disent qu'ils se sentent à nouveau utiles» -, les membres peuvent aussi bénéficier d'ateliers de mise en conserve et de séances de cuisine collective. Au jardin du collectif Craque-Bitume, un animateur est employé pour prendre soin des deux jardins et pour déléguer les tâches entre la quinzaine de participants qui aident deux fois par semaine. Ils peuvent ainsi en apprendre davantage sur les semis, le jardinage sur le toit, dans le sol et le compostage urbain. «On amène les participants à s'autonomiser», souligne Josiane Bergeron, chargée de projets en jardinage urbain pour le collectif. Des activités et des conseils sur la récolte et la conservation sont notamment offerts.

La liste
L'engouement croissant ces dernières années pour les jardins communautaires et collectifs a augmenté l'écart entre l'offre et la demande. Le système de liste d'attente a donc été remanié en 2011 pour parvenir à offrir une place à tous les intéressés. Il faut s'adresser à son bureau d'arrondissement qui redirige les citoyens vers la personne responsable du jardin le plus près de leur domicile.
Les résidants du quartier ont priorité, puis les gens de l'arrondissement. Un seul lot est offert par foyer.
Certains jardins, plus populaires ou situés dans des quartiers densément peuplés, ont une longue liste d'attente. 

Source : Le Soleil, avril 2014


Vidéo 15.1 : Des jardins partagés à Paris






Vidéo 15.2 : Montréal : 40 ans de jardins communautaires








Texte 16 : La longue randonnée au Québec



Prendre son sac à dos, tourner le dos à la civilisation... et s'enfoncer dans la forêt. La longue randonnée, c'est découvrir les paysages au rythme le plus naturel qui soit : celui de ses propres pas. Une activité qui fait oublier les tracas... à condition d'avoir été bien planifiée.
C'est habituellement le plus beau moment de la journée. Celui où l'on laisse choir son sac à dos sur le perron du refuge, où l'on retire ses bottes boueuses et trempées de sueur et où l'on étire les muscles fatigués par une longue journée de marche. Mais cette fois, nous allons tenter d'ajouter une deuxième cerise sur le gâteau. Après avoir enfilé un maillot et une paire de sandales, nous descendons les rochers vers une destination qui nous attire comme un aimant: le fjord du Saguenay. Un sourire gagne nos lèvres : la descente s'avère possible. Et en cherchant un peu, on déniche un rocher qui peut aisément faire office de patio de piscine. Après deux jours d'efforts, de chaleur et de transpiration, l'entrée dans l'eau est une pure jouissance.
Nous sommes en bordure du sentier du fjord, dans le parc national du Saguenay, en train de pratiquer une activité qui date du jour où le premier hominidé a eu l'idée de se tenir sur ses deux pattes arrière, il y a quelques millions d'années: marcher dans la nature. Depuis deux jours, nous parcourons la paroi du fjord sur un sentier qui s'amuse tantôt à nous faire grimper sur des hauteurs d'où la vue est imprenable, tantôt à redescendre presque jusqu'aux berges. 
Partis de l'accueil de la Baie-Sainte-Marguerite lundi, nous arriverons à Tadoussac jeudi. Un parcours de 42 kilomètres. Pourquoi marcher quand on peut aujourd'hui vrombir en motomarine ou regarder la nature depuis la fenêtre d'un motorisé ? Pour la satisfaction de l'effort physique, répondent certains. Pour la beauté des paysages à découvrir, affirment quelques autres. Il y a aussi le plaisir de s'engouffrer dans une forêt et d'y survivre quelques jours sans eau courante ni électricité. Ou l'état méditatif que peut amener le fait de mettre un pied devant l'autre et de recommencer, inlassablement.
Les rayons du soleil finissent par se faire moins chauds et nous regagnons le refuge. C'est l'heure de sortir le réchaud au propane et les gamelles pour un repas panoramique sur le balcon, avec vue sur le fjord.
Les soirées ? On ressort tout le bataclan qu'on vient tout juste de ranger parce que l'envie de se réchauffer avec un thé vient de nous prendre. On bavarde un brin avec ses compagnons de refuge. Puis on regarde les étoiles ou on lit à la chandelle. Habituellement plus tôt que tard, la fatigue fait son œuvre. On se fabrique alors un oreiller avec une pile de t-shirts, on s'engouffre dans son sac de couchage... et on se laisse sombrer jusqu'au lendemain.
Une popularité récente

En 1989, Yves Séguin se donne comme projet d'écrire un livre sur la randonnée pédestre. Tout naturellement, il se tourne vers les États-Unis pour recommander des excursions. «Au Québec, il n'y avait rien. Rien pour écrire un livre, en tout cas», explique-t-il. Son premier livre sur le Québec sera publié en 1993. Mais c'est vraiment au milieu des années 90 que le boom gagne le Québec. «En 1995, c'est vraiment parti en fou, raconte M. Séguin. Il y avait des nouveaux sentiers partout, je n'étais même pas capable de suivre.»  Avec les montagnes du nord-est des États-Unis à quelques heures de Montréal, pas étonnant que bon nombre de Québécois aient toujours regardé au sud de la frontière pour aller éprouver leurs bottes de marche. Encore aujourd'hui, M. Séguin considère que les possibilités sont plutôt limitées au Québec compte tenu de l'immensité du territoire. Sans compter qu'il faut parfois négocier avec quelques petits irritants. Dans notre cas, par exemple, le sentier du fjord a conduit à de belles surprises: des panoramas grandioses, des bélugas qui batifolent et des refuges tellement beaux et bien situés qu'il faudrait davantage parler de chalets. Le bémol: une portion du sentier traverse une propriété privée, ce qui oblige les randonneurs à sortir de la forêt pour faire une partie du trajet... en voiture.
Reste que le Québec a accouché de quelques belles réussites. «Il fallait s'enlever l'idée de montagnes, dit Yves Séguin. Dans certains cas, avec le fleuve, les îles, en traversant d'autres types de forêts, on a vraiment réussi à faire des choses qu'on ne voit pas aux États-Unis. Et il y a la tranquillité. Allez faire l'une des randonnées classiques aux États-Unis un samedi et il peut y avoir 100, 200 personnes, avec les chiens et tout...» Et avec l'automne à nos portes, les forêts québécoises revêtiront bientôt leurs plus belles couleurs...


L'équipement
«Comme dans tout autre domaine, le randonneur sera tenté de suivre les courants de la mode lorsque viendra le temps de faire la tournée des boutiques pour l'achat de son équipement», écrit Yves Séguin. S'il est vrai que les avancées technologiques peuvent rendre la randonnée plus agréable, il n'est pas nécessaire de se ruiner pour arpenter les forêts. Et comme l'écrit M. Séguin, on peut toujours louer certaines pièces d'équipement, question de vérifier si elles sont vraiment utiles.
Une chose à retenir: chaque objet qu'on choisit d'apporter, on devra le traîner sur son dos. Il faut donc penser au facteur poids.

Petites listes des choses essentielles :
- de bonnes chaussures de randonnée (pour éviter les ampoules, ne jamais partir en longue randonnée avec des bottes neuves);
- un sac à dos de qualité;
- un sac de couchage et un matelas isolant;
- une tente si on ne dort pas en refuge;
- un réchaud et du combustible pour cuisiner;
- une gourde;
- un ensemble de gamelles;
- une lampe de poche;
- un canif;
- une trousse de premiers soins.

La bouffe
Côté bouffe, chaque randonneur a ses propres trucs. Il faut penser à quelque chose de nourrissant, qui se conserve sans réfrigération et qui n'est pas trop lourd à transporter. Dans son livre La randonnée pédestre au Québec, Yves Séguin y va de quelques suggestions. Les boutiques spécialisées vendent aussi des repas déshydratés; on ajoute un peu d'eau bouillante, on attend... et c'est prêt.


L'eau
C'est le plus important. Dans plusieurs régions du Québec, l'eau des ruisseaux et contaminée par un parasite appelé Giardia lamblia, qui peut causer des problèmes intestinaux. Il est donc essentiel de la traiter. On peut la faire bouillir quelques minutes, la filtrer avec un purificateur ou la traiter avec des solutions d'iode.

Une idée : le sentier national
Un sentier de 1500 kilomètres qui traverse huit régions du Québec, de l'Ontario au Nouveau-Brunswick: c'est l'idée du Sentier national du Québec. Plus de 800 km ont déjà été aménagés; à terme, la section québécoise sera reliée au Sentier pancanadien, qui, lui, vise à relier le Pacifique à l'Atlantique.

Bonne marche !

Source : La Presse, 2014


Vidéo 16 : Un comparatif de sacs à dos pour la randonnée






Texte 17 : l'ULM (avion Ultra Léger Motorisé) veut davantage de femmes sous son aile



Le club d'ULM de Montmorillon propose ce week-end encore des baptêmes de l'air à 25€ aux femmes qui souhaitent découvrir ce loisir aérien.
Le PULP, club d'ULM de Montmorillon, participe ce mois-ci à l'opération régionale « Voler en ULM au féminin ». Samedi et dimanche, les femmes pourront s'offrir (ou se faire offrir) un baptême de l'air pour 25€.
Le week-end dernier, plusieurs avaient déjà répondu à l'appel, parmi elles Céline. Le vol d'une bonne vingtaine de minutes était un cadeau d'anniversaire pour la jeune femme, emballée par cette première expérience: « Nous sommes passés au-dessus de Montmorillon et avons remonté la Gartempe jusqu'à la Voulzie, puis le grand étang et Azat-le-Ris. » Aucune peur et la ferme envie de revenir pour d'autres vols en tant que passagère.
Irène Zeanon n'a pas attendu son 84 anniversaire pour aller faire un tour d'ULM: elle a déjà volé en avion, en hélicoptère et elle a profité de l'occasion pour essayer l'ultraléger: « Ça ne me déplaît pas! » s'amuse cette retraitée de Montmorillon, tandis que le pilote l'installe dans le siège baquet et lui passe les écouteurs et le casque.
« Nous volons entre 200 et 300 mètres, précise le pilote Jean-Claude Mayaud, sauf au-dessus de la ville de Montmorillon où nous devons monter à 1.000 mètres. Le but de cette opération est d'inciter les femmes à s'intéresser à l'ULM: c'est un milieu encore très masculin. » Le PULP, douze adhérents, ne compte d'ailleurs aucune femme dans ses rangs, pour l'instant.

Source : centre-presse.fr, octobre 2010


Vidéo 17 : Des Français en voyage au Québec en ULM







Texte 18 : Dormir dans un «treegloo», en plein coeur de la forêt



Vous avez déjà rêvé de passer la nuit dans un igloo, mais l'idée de dormir tout emmitouflé et entouré de murs de neige vous a refroidi? Julie Zeitlinger et Jeremy Fontana, propriétaires de la station de montagne Au Diable Vert de Glen Sutton, ont eu une idée qui saura vous plaire: le treegloo ! Depuis octobre, ils proposent aux amateurs de plein air une version unique de ce type d'habitation, installé sur une plate-forme en plein cœur de la forêt. Murs en fibre de verre, poêle à bois pour cuisiner et vous chauffer, table, chaises et lits y sont mis à votre disposition dans un décor enchanteur offrant une vue spectaculaire sur le mont Sutton dépourvue de toute forme de pollution. Les amateurs de plein air et de grand air de tous âges y sont les bienvenus, tout comme leur chien !

«C'est la forme de bâtiment qui est la plus organique possible. Il n'y a aucun coin, et c'est vraiment zen. C'est très rare!», indique fièrement M. Fontana. L'idée du treegloo est celle de Jeremy Fontana, toujours à la recherche de nouvelles idées plus écologiques les unes que les autres. «C'est le premier abri utilisé comme ça. C'est la même chose utilisée pour faire des abris humanitaires en Haïti», explique le sympathique propriétaire en nous faisant faire un petit tour guidé de ses bois.

La coquille de couleur verte est en fait un montage de huit panneaux de fibre de verre conçus en Colombie-Britannique. Jeremy Fontana admet que ce type d'habitation n'est pas ce qu'il y a «de plus chaud», mais que le poêle à bois réussit à fournir la chaleur nécessaire au confort des visiteurs. Les instruments de base pour faire la cuisine sont mis à leur disposition, tout comme les deux lits, la table et quelques chaises. La capacité d'accueil est de deux à quatre personnes.

«C'est la forme de bâtiment la plus organique possible. Il n'y a aucun coin, et c'est vraiment zen. C'est très rare! », souligne-t-il en entrant dans le treegloo. «On a des sources de lumière, le grand poêle... C'est rustique», poursuit le propriétaire en indiquant que tous les besoins de base y sont comblés.
L'installation du treegloo s'est faite dans le plus grand respect de la nature, sans béton et sans creuser de trou. Il est surélevé sur des pilotis et un immense balcon s'y rattache, offrant une vue imprenable sur le mont Sutton. «Du balcon, il n'y a aucune lumière visible la nuit, il n'y a aucun avion qui passe et aucun trafic», illustre M. Fontana, qui travaille également dans le domaine de la publicité à Montréal.

Source : lapresse.ca, février 2011




Vidéo 18 : Dormir dans un igloo en Autriche





Texte 19 : Faire découvrir le territoire aux gens en traîneau à chiens



C'est dans l'optique de faire découvrir la région du Lac Saint-Jean que Mathieu Gagné, Ulysse Rodrigue et Robin Côté ont accepté de faire profiter de leur expédition de 1000 kilomètres en 2010 afin d'en faire l'objet d'un documentaire de 60 minutes. Que l'expédition se soit déroulée il y a 4 ans n'empêche pas les trois "mushers" (meneurs de chiens) de garder bien en tête les moments difficiles, anecdotes et souvenirs impérissables de cet éprouvant périple. Défi physique et mental, il en a été de même pour les chiens qui ont tous réussi à compléter le parcours. Seul un d'entre eux a été retiré par prévention de l'expédition, à la suite d'une blessure. Après quelques années d'attente, ils pourront enfin visionner le fruit de leur périple avec leurs proches et tous ceux qui sont curieux d'en découvrir un peu plus sur ce domaine captivant. Mais le meneur Ulysse Rodrigue prévient les gens: «L'idée que le monde se fait de l'univers du chien de traineaux c'est magique, c'est beau, mais c'est différent que dans la réalité. Il y a tous les passages difficiles que l'on ne voit pas», explique-t-il. Je me souviens d'une nuit où les chiens étaient brûlés, nous n'avions pas mangé de la journée. Il faisait tellement froid, autour de -41. C'était dur!»
La suite
Les trois véritables passionnés ont depuis leur expédition, organisé des groupes de meneurs de l'extérieur pour des aventures de 300 à 350 kilomètres, chaque année afin de faire découvrir la région et pour donner la chance à ceux qui ont moins d'expérience de le faire avec ceux qui en possèdent.
«Souvent, tu es encadré par n'importe qui. Tu investis plusieurs dollars et beaucoup de temps pour te rendre compte que tu n'aimes pas tant ça. Une expérience comme ça te permet de bien comprendre le domaine. Avant d'avoir des chiens, il faut en avoir fait et de différents types: courses, expéditions, etc.», explique Mathieu Gagné..
Proximité avec les chiens
Les meneurs cultivent un lien de grande proximité avec leurs chiens. Chacun d'eux observe quotidiennement des situations qui les surprennent. «Juste le pas, quand j'arrive, ils me reconnaissent. Quand ma blonde arrive, ils s'énervent autrement que quand c'est moi. Quand je n'habitais pas ici mais que je passais en camion devant, ils connaissaient le bruit du camion et réagissaient quand je passais dans la rue», raconte Robin Côté.
«Si je pars en quatre-roues pour aller sur mon lot, je les entends hurler tout le long que je suis parti. Si c'est ma blonde, on ne les entendra pas», renchérit Mathieu Gagné.
«J'ai changé de véhicule il y a une semaine et ça leur a pris une semaine s'adapter et ils m'entendent cinq minutes avant que j'arrive», de poursuivre Ulysse Rodrigue.
Chaque meneur peut facilement reconnaître le hurlement de chacun de ses chiens. Ils les connaissent bien et l'inverse est tout aussi vrai.
Connaissances
Au fil du temps, les trois meneurs ont appris à se connaître et l'échange de connaissance entre eux les a rendus meilleurs. Être entouré des bonnes personnes permet donc de sauver beaucoup de temps pour l'aisance sur son traineau.«Ça mesure 60 pieds de long, ça demande continuellement de l'anticipation. C'est très complexe. […] Aujourd'hui je ne pourrais peut-être pas dépasser Robin mais je peux le suivre», lance avec humour Ulysse Rodrigue.
Contraintes et conjointes
Bien qu'ils soient passionnés de leur activité, Robin, Ulysse et Mathieu avouent que cela demande énormément de temps et de sacrifices, notamment pour les gens qui les entourent. Ils ne conseilleraient même à personne de commencer ce loisir et croit qu'il est préférable que la conjointe ne le pratique pas. «Si tu n’as pas un bon gardien ou une bonne gardienne, c'est contraignant. Parfois on se trouve un peu fou de persévérer là-dedans», conclut Ulysse Rodrigue.
L'expédition en quelques chiffres
1000 kilomètres
18 jours dont 4 de congé
11 jours en bas de -30 degrés Celsius
39 chiens de traineau
près de 1000 livres après chaque départ
3 livres de nourriture par jour par chien
4 à 5 heures de sommeil en moyenne

Source : lelacstjean.com


Vidéo 19.1 : Les différents chiens de traîneau










Texte 20 : Passer la nuit dans une cabane en bois dans les arbres



Le Clos du Chatelier existe depuis maintenant 4 ans. Dans la campagne proche, à 2 kilomètres de la ville, deux salles de réception fonctionnelles accueillent différents événements allant du cocktail au séminaire. Cette ancienne ferme a été transformée par les soins d’Olivier Robert, ancien salarié d’une coopérative agricole. Il partage à présent la direction du Clos Chatelier avec son activité d’exploitant agricole sur les terres voisines. Cet homme est un vrai passionné : « j’aime le côté relationnel de mon métier. De plus, il faut savoir être inventif et réactif. »
Dormir à presque 7 m du sol
Inventif, Olivier Robert l’a été en construisant la cabane aux écureuils en 2008. « L’idée était de trouver un type d’hébergement novateur et atypique. Nous avons reçu la cabane en kit puis nous l’avons monté nous-mêmes » explique Olivier Robert. Pour trouver ce chalet, il faut poursuivre son chemin après les salles de réception et s’enfoncer dans les bois. « Son nom vient des multiples écureuils qui se baladent et viennent, parfois, réveiller les grands dormeurs. » L’hébergement fonctionne sur le même modèle que les deux chalets installés près des salles de réception mais en haut d’un érable ! « Ce sont des chalets appelés kotas en Finlande, explique Olivier Robert, deux adultes et deux enfants peuvent dormir à presque 7 mètres du sol !  »
Une cabane cosy et fonctionnelle
La cabane chauffée de 12 m2 est ouverte toute l’année et à tous : l’accès est facilité aux personnes à mobilité réduite. « Cette cabane haut de gamme est sécurisée et a permis de recevoir des personnes de 3 mois à 95 ans » précise Olivier Robert. Le Clos du Chatelier a été récompensé plusieurs fois : en 2009 dans le cadre du concours talents de la création d’entreprises (pour l’ensemble du Clos Chatelier) et en 2010 avec le trophée du tourisme.
Si le démarrage de la saison se fait doucement, le gérant du site ne s’inquiète pas : « des touristes en quête de calme viennent de partout…  » Un livre d’or posé dans la chaleureuse cabane laisse penser que les clients ont apprécié cette nuit insolite. « Un vrai bonheur » « Un endroit magique » peut-on y lire…
Pratique : 100 $ la nuit dans la cabane pour deux enfants et deux adultes avec le petit-déjeuner à 5 $/ personnes. 199 $ le séjour avec 4 entrées au parc à thème, un pique-nique, la nuit dans la cabane avec petit-déjeuner le matin puis visite guidée.


Source :lejournaldevitre.fr


Vidéo 20 :Dormir dans une cabane dans les arbres






Texte 21 : La console de jeu : un outil pour se motiver à faire du sport




Contrairement à de nombreux jeux vidéo, la Wii Fit de Nintendo, jeu vidéo d'exercice physique demandant à effectuer de réels mouvements, aide à promouvoir l'activité physique au lieu de celle sédentaire de la plupart des jeux vidéo pour les personnes de tout âge, selon une étude réalisée par l'Université de l'Etat du Kansas aux Etats-Unis. Toutefois, elle ne remplace pas l'activité physique réelle, comme faire du sport.
David Dzewaltowski, auteur de l'article qui a paru dans le journal Exercise and Sport Sciences Reviews en octobre dernier, croit que les technologies futures devraient continuer à promouvoir l'activité physique, si elle rend l'exercice plus divertissant. "A mon avis il y a beaucoup de potentiel à développer des moyens pour promouvoir l'activité physique à travers la technologie. Les enfants, par nature, aiment bouger, et je crois qu'il y a un grand avenir pour les jeux qui utilisent des technologies naissantes et exigent de se mouvoir, car les enfants s'amusent et en même temps c'est sain", explique le chercheur. "La technologie touche notre vie au quotidien et notre santé plus que jamais.
La Wii Fit propose des jeux qui incorporent le yoga, l'entraînement de la force, l'équilibre et l'aérobic. Ils sont interactifs et exigent un peu de mouvement physique, ce qui est mieux que rien. Pourtant, il ne faut pas remplacer l'activité physique réelle avec celle du jeu, quand le jeu exige moins de mouvement." D'après lui, rares sont les jeux qui demandent assez de mouvement physique pour dépenser suffisamment de calories. La dépense de calories dépend de l'énergie nécessaire à bouger le corps pour effectuer le mouvement, et de la durée de la tâche. "La Wii Fit pourrait être un outil pour créer ou maintenir un style de vie sain chez certaines personnes, parce qu'elle suit les principes de base pour adhérer à un programme d'exercice - on doit réaliser des exercices physiques, on suit et on évalue sa progression." La Wii Fit mesure l'Indice de masse corporelle des joueurs, ce qui aide les adultes à aller consulter un médecin et les encourage à faire plus d'exercice, s'ils se trouvent en surpoids. Pourtant, le calcul est inapproprié pour les enfants, puisqu'elle "ne prend pas en compte les variations de croissance des enfants selon l'âge et le sexe". Le Dr. David Dzewaltowski a des doutes aussi sur le calcul du Wii Fit Age. Equipé d'une Wii Fit ou pas, ce dernier préconise de se concentrer plus sur activité physique régulière, et la consommation de fruits et de légumes, que les calculs du jeu.

Source : femmeactuelle.fr, 2010


Vidéo 21 : Des retraités jouent à la Wii








Texte 22 : Une éolienne chez soi



Avoir une éolienne sur le toit de son immeuble ou de sa maison, pourquoi pas? Une jeune entreprise québécoise, UrWind, offre depuis peu cette possibilité. Sa petite éolienne verticale d'environ six mètres carrés permet de réduire de 20% à 40% la consommation d'électricité d'une maison moyenne, selon Jean-Christophe Mortreux, président d'UrWind et diplômé en génie mécanique de Polytechnique.
«Et si la maison est efficace au point de vue énergétique, si elle est bien isolée et bien bâtie, on peut aller chercher jusqu'à 50% ou 70% d'économies», dit-il. «L'idée, c'était de concevoir une éolienne facile à intégrer au milieu urbain, à faible bruit et à faibles vibrations, légère et facile à fixer sur les toits. Son côté compact la rend facile à accepter visuellement au sein d'une architecture urbaine. Et le fait qu'elle soit verticale lui permet de prendre le vent de toutes les directions.»
L'électricité produite par l'éolienne est convertie dans un onduleur qui alimente le réseau d'Hydro-Québec. L'électricité produite est créditée sur la facture d'électricité du client. La société d'État encourage en effet l'autoproduction d'électricité à partir d'énergies renouvelables pour les clients résidentiels, les clients d'affaires de petite puissance et les clients agricoles. Le tout est basé sur un système de tarification spécial appelé «option de mesurage net».
Cette option permet aux consommateurs d'injecter leurs surplus d'électricité dans le réseau d'Hydro-Québec. En échange, ils reçoivent des crédits sous forme de kilowattheures qui sont appliqués au solde de leur facture. En-dehors de l'éolienne, les formes d'énergies admissibles au programme sont la géothermie, la bioénergie, l'hydroélectricité et l'énergie photovoltaïque, ou énergie solaire.
Commercialisation
La commercialisation du produit vient de commencer et la PME, née il y a deux ans, compte s'attaquer au marché nord-américain.
«Il y a beaucoup d'intérêt pour les éoliennes au niveau nord-américain et, dans certaines régions, il y a des incitatifs offerts pour l'achat du produit, dit Jean-Christophe Mortreux. Certaines municipalités, en dehors du Québec, financent leurs citoyens pour qu'ils implantent des mesures d'efficacité énergétique. Avec l'économie d'électricité qu'ils réalisent, ils remboursent des prêts sans intérêt et après 10 ans, l'achat de l'éolienne est complètement rentabilisé.»
Au Québec, il faut obtenir un permis de sa municipalité pour pouvoir installer une éolienne sur sa maison. «Étant donné que c'est nouveau, certaines municipalités ont des règlements, mais plusieurs n'en ont pas et vont devoir donner un premier avis sur la façon de procéder, dit l'entrepreneur. Nous avons déjà obtenu un permis pour en installer une à Montréal, et plusieurs municipalités se sont montrées ouvertes, notamment à Mirabel et en Montérégie. L'important c'est d'amener le plus d'informations possible aux responsables pour leur montrer comment les installations sont faites, et quel en est l'impact visuel, pour qu'ils prennent une décision éclairée.»
L'entreprise fonctionne d'ailleurs avec une équipe qui fera en sorte de rendre l'intégration visuelle la plus harmonieuse possible par rapport au voisinage. Quant au prix, il varie en fonction du site et de la facilité d'installation.
«Notre éolienne est la plus abordable sur le marché, nous avons mis l'accent là-dessus, dit Jean-Christophe Mortreux, qui préfère ne pas révéler le prix exact à La Presse. Le coût dépend du site, et la rentabilité de l'achat peut se faire sur 10 ans. Avoir une éolienne chez soi offre aussi l'avantage de ne plus être dépendant des fluctuations du réseau et de bénéficier d'une forme d'énergie gratuite, le vent, qui sera toujours disponible.»

Source : La Presse, avril 2010


Vidéo 22 : L'énergie éolienne









Texte 23 : Traîneau à chien urbain au Parc Jean Drapeau



Des balades derrière des chiens de traîneau à proximité du métro. Des randonnées en raquettes avec vue imprenable sur le centre-ville de Montréal. Qui a dit qu'il fallait une auto pour pratiquer les sports de plein air ? En effet, depuis 2011, l'entreprise Éco-Récréo propose plusieurs activités de plein air dans l'île Sainte-Hélène, au parc Jean-Drapeau. Notamment, des tours de traîneau à chiens, sur les sentiers qui sillonnent l'île.
Jusqu'au 23 février, du vendredi au dimanche, une meute de près de 50 chiens - des huskies pure race ou croisés - nichent à quelques mètres de la station de métro Jean-Drapeau. Assis derrière un attelage de six chiens, on ressent vite le plaisir de la glisse sur la neige, tracté par l’énergie des huskies. Et on s'étonne toujours de voir ces magnifiques bêtes hivernales réagir aux commandes du conducteur. ‘Dji’ pour la droite, ‘Aw’ pour la gauche...
Les plus de 12 ans peuvent aussi se tenir debout sur les skis du traîneau, pour vivre de plus près la sensation du meneur de chiens dirigeant son attelage.
Trois forfaits sont offerts. Le plus court comprend une balade de cinq minutes au coût de 12$ par personne. La plus longue sortie sillonne les sentiers du mont Boulé, près de la tour de Lévis, pendant 20 minutes. Prix: 65$ pour les 12 ans et plus, 55$ pour les 2 à 11 ans. Peu importe la longueur de la virée, une introduction au traîneau à chiens est incluse.
Un nouveau forfait, d'une heure et demie, s'ajoute cet hiver. «Il s'adresse aux passionnés des chiens», explique Jonathan Talbot, coordonnateur adjoint aux opérations pour Éco-Récréo. «Les participants ont un contact privilégié avec la meute. Ils aident à nourrir les bêtes, à retirer ou mettre les harnais. Ils ont aussi droit à une présentation étoffée sur les chiens, ainsi qu'à une balade de cinq minutes.» Certes, cinq minutes, c'est court. C'est même trop court pour quiconque a déjà vécu l'expérience du traîneau à chiens. Mais pour les néophytes, c'est juste assez pour savoir si on a envie de pousser plus loin l'expérience ailleurs au Québec.

Source : lapresse.ca, janvier 2014





Texte 24 : Le bénévolat, une autre façon de voyager



Envie de vous rendre utile en participant à des projets de protection de la nature ou encore de prolonger vos vacances à moindre coût? Le travail bénévole est pour vous.
Destination écotouristique par excellence, le Costa Rica attire de nombreux vacanciers avides de soleil et de nature. Ce petit pays d'Amérique centrale a tout pour plaire: montagnes, volcans, plages baignées par la mer des Caraïbes et le Pacifique, sans compter qu'un quart de son territoire est constitué de parcs et de réserves qui protègent une faune et une flore exceptionnelles.
Conséquence : d'innombrables occasions pour les touristes, et au moins autant pour les aspirants bénévoles. En effet, les parcs, réserves naturelles et organismes de protection des animaux fonctionnent en grande partie grâce au travail de bons Samaritains qui donnent généreusement de leur temps pour soutenir une cause qui leur est chère.
Qui sont ces bénévoles? Des jeunes et moins jeunes qui, dans le cadre de leurs études, ou tout simplement par passion, profitent de cette occasion unique d'approcher et de mieux connaître des animaux aussi exceptionnels que les tortues luth ou les paresseux.
En fait, la plupart des projets ne requièrent aucune expérience particulière, mais exploitent les compétences spécifiques de chacun. Parler espagnol n'est pas une obligation. D'ailleurs, nombre de bénévoles profitent de l'occasion pour parfaire ou apprendre les rudiments de la langue de Cervantes.
Pour d'autres encore, c'est une façon différente de voyager. Marc et Marie-Ève, tous deux Montréalais, taillent leur route en Amérique centrale en allant de projet en projet. Rencontrés dans la région du volcan Arénal, ils travaillaient au Rancho Margot, ferme-auberge bio, écologique et autosuffisante, et devaient remonter ensuite au Nicaragua pour donner des cours d'anglais à des enfants. Une autre philosophie du voyage, loin du consumérisme et du tourisme de masse.
Mais il ne faut pas oublier que, malgré les paysages paradisiaques et l'ambiance bon enfant, les bénévoles sont là pour travailler. Et souvent dur. Selon les organismes, de cinq à six jours par semaine, de six à huit heures par jour, comme le précise Luis Matarrita, président de l'ASVO (Asociación de Voluntarios para el Servicio en Áreas Protegidas), association qui gère les bénévoles de tous les parcs nationaux costaricains.
Flexibilité et bonne humeur sont des qualités essentielles. Car, selon les périodes et les besoins, on peut autant entretenir les sentiers de randonnée que participer à la construction d'un bâtiment, servir de guide, arpenter les plages de nuit pour surveiller la ponte des tortues ou préparer de la nourriture pour des animaux en convalescence.
Payer pour travailler?
La plupart des organismes demandent une participation pour couvrir des frais de logement et de nourriture. On propose souvent l'hébergement chez l'habitant, qui permet en outre de partager le quotidien d'une famille costaricaine. Il faut débourser environ 10$ à 20$ par jour. Bien sûr, les frais de voyage sont à la charge du voyageur, de même qu'une bonne assurance (souvent obligatoire).
On peut s'engager pour une ou deux semaines. Mais pour participer aux tâches les plus intéressantes, mieux vaut miser sur le long terme. Alexander Hare, de Winnipeg, est resté trois mois sur la côte caraïbe dans le parc national de Tortuguero en tant qu'assistant de recherche auprès du Caribbean Conservation Corporation. Après une formation de deux semaines pour apprendre à approcher les tortues de mer, il a participé activement à la collecte de données scientifiques. Une expérience qu'il estime passionnante et enrichissante.
Rares sont les bénévoles qui ne reviennent pas enthousiasmés par leur séjour. Dans tous les cas, c'est une occasion unique de connaître et de comprendre plus profondément le pays. Bref, une autre façon de voyager.

Source : lapresse.ca, Mai 2010


Vidéo 24 : Le voyage humanitaire







Texte 25 : Dix virées sous les étoiles




Parc du mont-Mégantic
Le ciel de Mégantic est l'un des plus propices à l'observation des étoiles au Québec. Le parc propose une randonnée de 4 km à la lumière des flambeaux, doublée d'une soirée d'astronomie à l'ASTROlab. Un forfait avec souper santé est aussi offert. Tous les samedis jusqu'au 27 mars. Départ à 19h.
>Durée: deux heures de raquette et deux heures d'astronomie.
>Tarifs: 40,92$ par adulte pour le forfait avec souper; 7,97$ pour la raquette seulement.
>Infos:www.sepaq.com/pq/mme 

Parc de la Gatineau
Soirée raquette, légendes et chocolat dans le parc de la Gatineau. Tous les soirs (minimum de deux participants), Tourisme Outaouais propose ce forfait qui allie sport et gastronomie. La randonnée nocturne, à la lampe de poche frontale (fournie), commence à 17h45 et comprend une pause choco-porto sur la montagne, animée avec quelques légendes du coin. À Chelsea, la soirée se poursuit avec un repas au restaurant l'Orée du Bois. Le forfait est aussi offert avec hébergement et petit-déjeuner.
Durée: une heure et demie.
>Tarifs: 119$ (sans hébergement), à partir de 180$ avec hébergement.
>Infos: www.votreforfait.com

Parc des Îles-de-Boucherville
Le 30 janvier ainsi que le 13 et le 27 février, le parc propose des randonnées nocturnes à la lumière des flambeaux, à pied ou en raquettes. Un parcours balisé de 4 km attend les marcheurs. La soirée se termine auprès du feu, avec guimauves, café et chocolat chaud. L'activité est offerte de 16h à 20h. Les derniers visiteurs sont admis à 18h30.
>Tarif: 10$ par personne; 15$ avec la location de raquettes.
>Infos: www.sepaq.com/pq/bou

Parc de la Jacques-Cartier
Porto, choco et louveteau. C'est ce que propose ce parc situé à 30 minutes de Québec. Après une sortie en raquettes d'environ 2 km à la lueur des flambeaux, les visiteurs dégustent porto et chocolat pendant qu'un guide-naturaliste présente une animation sur le loup et son environnement. Tous les samedis, à 18h30, jusqu'au 13 mars.
>Durée de l'activité: trois heures.
>Tarifs: 27,91$ par personne.
Infos: www.sepaq.com/pq/jac

Parc du Mont-Royal
Promenade en raquettes «à la lueur de la ville», dans les traces d'un guide, voilà une façon peu ordinaire de découvrir la montagne sous un nouveau jour. Les départs se font de la maison Smith; les raquettes et le chocolat chaud sont fournis. Tous les samedis, à 18h15, jusqu'au 13 mars. Soirée spéciale avec chocolat et vin chaud le 13 février, pour la Saint-Valentin.
>Tarifs: 15$ (20$ pour la Saint-Valentin).
>Durée: une heure et quart.
>Infos: www.lemontroyal.qc.ca

Station de ski Mont Blanc
Le 30 janvier et le 27 février, la station de ski des Laurentides propose une excursion sous les étoiles. L'ascension, guidée, se met en branle à 18h au bas des pentes pour se terminer au restaurant Le Chamonix avec une fondue au fromage. L'équipement est fourni.
>Durée: 40 minutes d'ascension.
>Tarifs: 40$.
>Info: www.skimontblanc.com

Parc du Mont-Tremblant
Outre la sortie chouettes, raquettes et chocolat, le parc propose des virées en raquette en soirée pour démystifier l'univers du loup. La randonnée guidée de 6 km se termine auprès d'un feu de foyer, avec chocolat chaud et collation. Un garde-parc naturaliste animera la soirée en racontant les aventures nocturnes d'une meute de loups. Prévoir une lampe de poche. Des départs ont lieu du centre de service du Lac-Monroe (tous les samedis, à 19h, jusqu'au 13 mars) et du poste d'accueil de La Pimbina (les samedis, du 30 janvier au 27 février, à 19h).
>Durée: trois heures et demie.
>Tarifs: 14$/adulte; 7$/enfant de 10 à 17 ans (âge minimum requis: 10 ans).
>Location de raquettes: 5$.
>Info: www.sepaq.com/pq/mot/

Parc d'Oka
Le sentier du Calvaire d'Oka est très prisé par les amateurs de raquettes, mais combien l'ont vu sous les étoiles? Tous les vendredis et samedis jusqu'au 6 mars, faites le parcours avec un guide. Départs à 19h30. Les raquettes sont fournies.
>Durée: deux heures.
>Tarifs: 14,18$/adulte; 7,09$/enfant de 7 à 17 ans.
>Info: www.sepaq.com/pq/oka

Station du Mont Gleason
Deux soirées «clair de lune en raquettes» pour le week-end de la Saint-Valentin dans cette sympathique petite station de ski du Centre-du-Québec. Au menu: expédition nocturne sur les sentiers aménagés en forêt, pause-porto près du feu au chalet du sommet, souper de fondue au fromage au pied des pentes et spectacle musical. Les 12 et 13 février. Départ à 18h; souper à 21h.
>Tarifs: 45$ pour le forfait location de raquette/porto/fondue
>Info: www.montgleason.qc.ca

Station Mont-Sainte-Anne
La station de ski de la région de Québec offre aux groupes de 15 personnes et plus un forfait raquettes et raclette. La randonnée guidée longe le village canin au pied de la montagne et passe par le golf.
>Prix: 40$ par personne.
>Info: www.mont-sainte-anne.com

 Source : La Presse, janvier 2010


Vidéo 25 : Une randonnée nocturne dans les Alpes








Texte 26 : La face cachée du zoo sauvage de Saint-Félicien




« Le véritable sondage vient de débuter pour nous. Durant toute la saison estivale, nous allons écouter les commentaires constructifs de nos visiteurs. Nous voulons leur offrir une expérience. Nous sommes plus qu'un zoo. Le fait de ne pas avoir de barreaux et d'avoir offert des habitats naturels à nos animaux et d'offrir à nos visiteurs une balade dans la forêt afin d'observer les animaux à bord du train des sentiers de la nature fait notre force. Les visiteurs recherchent de l'authenticité », mentionne Lauraine Gagnon, directrice générale du Zoo sauvage de Saint-Félicien.

En réunissant des employés passionnés, un site enchanteur et adapter à la famille et des animaux dans leur contexte naturel, on obtient bien plus qu'un zoo, mais une expérience. Voilà ce que le Zoo sauvage de Saint-Félicien offre à ses visiteurs de la région, mais également de l'extérieur.

Dans un monde ou tout va très vite, le Zoo Sauvage veut que les visiteurs prennent leur temps : « On a tendance à aller vite parfois. On veut voir plusieurs choses, mais on en manque également plusieurs. Notre bébé macaque et sa mère ont offert des scènes magnifiques à nos visiteurs cette semaine. Si l'on prend le temps d'observer l'animal, on pourra également observer son comportement. Voir comment il interagit avec ses semblables et assister à certains moments magiques », souligne Mme Gagnon.

Le Zoo sauvage souhaite mettre en avant des infrastructures afin de permettre ces moments de détente aux familles. Le nouvel espace familial est le premier jalon de la transformation du zoo : « Des espaces aérés, du mobilier confortable fabriqué sur mesure et des abris polyvalents. Bref, nous allons insister afin que les gens prennent du temps. Il n'est plus question que nos visiteurs quittent le Zoo sauvage fatigué. Nous les voulons heureux, reposés, fiers d'avoir appris des choses et d'avoir vu des scènes époustouflantes », souligne la directrice générale.

Le Zoo Sauvage a toujours voulu faire preuve d'une grande transparence. Dans cette optique, divers ateliers ont été créés afin de bonifier l'expérience de base : « Nous avons ouvert nos portes en hiver et même la nuit à nos visiteurs. Les possibilités sont grandes. Nous offrons également la possibilité à nos visiteurs de participer à la réalisation des collations des animaux ou de suivre nos naturalistes dans les coulisses. Dans un premier temps, nos décisions sont prises afin d'assurer le bien-être de nos animaux. Par la suite, nous développons de nouveaux produits qui bonifieront l'expérience », explique Lauraine Gagnon.

L'aspect liberté est important pour les gestionnaires du zoo. Les animaux peuvent se promener à la vue de tous, mais aussi se réfugier s'ils le désirent : « Nos animaux ont leur mot à dire. Quand on prend soin de nos animaux, on peut les garder longtemps avec nous. Nous avons des vétérinaires, des techniciens en santé animale, des entraîneurs et des gardiens afin de prendre soin de notre collection animale. Nous sommes choyés d'avoir dans notre région un attrait de cette qualité qui est accrédité par l'AZAC (Aquariums et Zoos Accrédités du Canada). Il faut que les gens se l'approprient et qu'ils en fassent la promotion », conclut Mme Gagnon.

Source : letoiledulac.com, juillet 2015



Vidéo 26 : Une visite au zoo








Texte 27 : Des services d’aide à l’emploi disponibles pour les personnes avec des limitations




Dans beaucoup de cas, différents organismes partenaires s'unissent pour favoriser l'intégration en emploi des personnes vivant avec une limitation. «Les partenaires travaillent ensemble pour répondre aux besoins des candidats et des employeurs. On prépare aussi les candidats à l'emploi. Ce qui est intéressant, c'est que l'employeur connaît les limitations, la façon de passer par-dessus. Et quand on enlève les situations handicapantes, c'est comme s'il n'y avait plus de handicap à l'emploi», observe Caroline Pouliot, conseillère aux communications à SPHERE-Québec. 

De plus en plus d'entreprises ouvrent leurs portes à la clientèle présentant des limitations. «La situation s'améliore, mais il y a du chemin à faire. Il faut savoir que bien souvent, la personne avec limitation intégrée en emploi sera davantage motivée qu'un employé régulier. Et sa motivation, elle la communiquera aux autres. Ainsi, il y a un impact positif en milieu de travail», souligne Jocelyn Jutras, conseiller au Programme de subventions aux entreprises adaptées à Emploi Québec.

Caroline Pouliot partage cet avis. «Il y a des préjugés à faire tomber. Les candidats avec des limitations sont bien souvent plus présents au travail, ils sont égaux ou plus performants que d'autres, car ils sont fiers d'être en emploi. Cela les valorise», confie-t-elle.

L'important pour un employeur, fait remarquer le représentant d'Emploi Québec, c'est le résultat. «Qu'il s'agisse d'une personne avec des limitations ou non, pourvu qu'elle ait les compétences, d'où l'importance de bien évaluer les besoins. C'est ce que permettent les services d'aide à l'emploi. Ils effectuent une évaluation des besoins de la personne et l'accompagnent dans son parcours à l'emploi qui tient compte de ses capacités et de ses limites», signale Jocelyn Jutras.

Puis, une fois intégrée, la personne n'est pas laissée à elle-même. «Ça ne s'arrête pas là. S'il y a quelque chose en cours de route, s'il y a un suivi nécessaire, l'employeur et la personne peuvent contacter le SEMO (Service externe de main-d'œuvre)», note M. Jutras.

C'est ce qui se passe d'ailleurs avec John Junior Brisson, aux prises avec des limitations mais récemment employé dans une moyenne entreprise. «De temps à autre, Junior a besoin de moi pour un petit «briefing». Il sait qu'il peut compter sur moi, que je veux son bien. Nous avons développé une relation de confiance», souligne Josée Parenteau du SEMO des Bois-Francs, fière du chemin parcouru par son candidat. «Le parcours a été long et difficile. À un moment, j'ai même eu un doute quant à son employabilité. Mais où il en est maintenant, c'est au-delà de ce à quoi je m'attendais. C'est comme un beau film avec une fin heureuse», témoigne-t-elle.

Jocelyn Jutras renchérit en disant qu'il existe, en fait, une solution pour tout le monde. «Tout le monde a un potentiel. Il s'agit de voir où la personne en est rendue dans son parcours, affirme-t-il. Nous pouvons l'aider pour à peu près n'importe quoi.»
«Nous allons chercher les forces de chacun, c'est ce qu'on a fait avec Junior», ajoute Josée Parenteau. «Je dis que j'exerce le plus beau travail au monde, un emploi tellement diversifié. Je m'adapte à chaque candidat», conclut-elle.

Différents partenaires contribuent à l'intégration des personnes en situation de handicap, ces personnes que la Loi définit comme étant «toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l'accomplissement d'activités courantes».

L'organisme SPHERE-Québec (Soutien à la personne handicapée en route vers l'emploi au Québec) favorise l'intégration en emploi à long terme des personnes vivant avec tout type de limitation. Depuis 1997, plus de 10 000 chercheurs d'emploi et employeurs ont bénéficié de ses services.

Le SEMO, lui, propose des services d'aide à l'insertion ou à la réinsertion à l'emploi. Ses objectifs visent le développement de l'employabilité des personnes, à favoriser leur intégration au travail et à améliorer leur situation professionnelle.

Emploi-Québec rend aussi disponibles des programmes, des services, des outils à l'intention des personnes handicapées, peut aussi assumer le coût des équipements ou des services nécessaires à certaines activités.

www.lanouvelle.net – juillet 2015-





Texte 28 : Rouler à l'huile de friture




Rouler 45 000 km en Amérique du Nord dans un véhicule alimenté avec de l'huile de friture usée, est-ce possible? Un jeune couple de la Colombie-Britannique, Tyson Jerrey, 24 ans, et Cloe Whittaker, 22 ans, croient que oui. Ils ont décidé de relever le défi, histoire de faire la démonstration qu'il existe des solutions de rechange à la consommation de pétrole.
Ils ont quitté Victoria le 1er octobre pour l'Alaska, où ils se sont d'abord arrêtés à Fairbanks et Anchorage. Puis ils ont bifurqué vers Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, et ils ont traversé le Canada pour arriver à Montréal jeudi dernier, où ils se sont arrêtés à La Presse.

C'est sur le thème Driven to Sustain que les deux jeunes environnementalistes sont partis en campagne. Pour réaliser leur odyssée, Cloe et Tyson ont choisi un véhicule peu ordinaire, une fourgonnette Mitsubishi Delica 1993 diesel avec conduite à droite. Un véhicule peu connu au Canada, même si l'on en trouve quelques-uns sur la côte Ouest.
La fourgonnette, qui tracte une petite remorque fermée dans laquelle le couple entrepose les bidons d'huile végétale usée et leur équipement, attire les regards sur son passage, tant par sa forme inusitée que par l'équipement qu'elle transporte. La fourgonnette consomme 12,5 l/100 km d'huile usée et dégage une odeur de... friture.
Le poste de ravitaillement favori du jeune couple, ce sont les chaînes de restauration rapide. Pas nécessairement pour la bouffe, mais pour l'huile de patates frites. La Delica en raffole, mais elle trouve néanmoins les restes de pommes de terre indigestes, ce qui force Cloe et Tyson à verser d'abord le carburant dans un tamis avant de remplir le réservoir de la Mitsubishi installé à l'intérieur de la camionnette.
Comme l'huile végétale est plus épaisse que le gazole, il faut la chauffer pour qu'elle puisse brûler dans le moteur du véhicule. Le démarrage se fait donc au biodiesel. Cet ingénieux système, installé par un ami mécanicien de Tyson, permet à la chaleur qui se dégage du moteur de chauffer l'huile de friture afin de l'amener à la bonne température. Tout se fait automatiquement et Tyson n'a qu'à appuyer sur un bouton pour couper l'alimentation en biodiesel et pour commencer l'alimentation en huile usée lorsque la température recherchée est atteinte.
Remplacer le pétrole
Mais pourquoi faire tout ce trajet et coucher tous les soirs ou presque dans la «cuisine» de la fourgonnette? Pour sensibiliser, éduquer et convaincre qu'il y a moyen d'utiliser un véhicule sans nécessairement avoir recours au pétrole.
«Il y a des technologies autres que l'utilisation du pétrole comme source de carburant pour les voitures, il faut les parfaire et convaincre les gens de les adopter. On doit bien ça à notre planète, précise Tyson. On désire aussi influencer les jeunes et leur démontrer que, avec de la volonté, il est possible de réaliser de grands projets, même avec de petits moyens.»
Le couple est conscient que l'huile de friture usée n'est pas la solution à long terme pour remplacer le pétrole. C'est pourquoi il préconise l'hydrogène comme source de carburant pour les véhicules de l'avenir. De plus, Cloe et Tyson se sont mis dans la tête de battre le record Guinness du plus long périple dans véhicule utilisant un combustible autre que l'essence. Le record à battre est présentement détenu par des Allemands, qui ont parcouru 38 137 km à bord d'une Volkswagen Caddy EcoFuel alimentée au gaz naturel. Le record a été établi le 15 octobre 2006.
Au cours de leur périple, Cloe et Tyson s'arrêteront dans différentes écoles, où ils expliqueront leur projet et leur volonté de trouver un substitut permanent au pétrole pour les voitures. À Montréal, Cloe et Tyson ont assisté à la conférence sur la bioénergie qui se déroulait vendredi à l'hôtel Hilton de la Place Bonaventure.
Natif d'Orangeville, en Ontario, Tyson Jerry a grandi sur les berges de la baie Géorgienne. C'est là qu'il a été sensibilisé à la préservation de la nature. Durant ses études en environnement, le jeune homme a travaillé comme planteur d'arbres en Colombie-Britannique. Cloe Whittaker est née à Edmonton et a été élevée dans les Prairies. Elle est ensuite partie étudier à l'Université de Victoria en anthropologie et en environnement, où elle a obtenu son diplôme l'an dernier.

En quittant Montréal, Cloe et Tyson prendront la direction des États-Unis. L'arrivée de l'hiver et des conditions routières difficiles leur ont fait modifier leur itinéraire. «On va descendre faire les États du Sud pour revenir vers le nord avec le printemps. Une fois notre périple achevé au sud de la frontière, on se dirigera vers les provinces maritimes, où le temps sera alors plus clément qu'actuellement», explique Cloe.

Source : La Presse, décembre 2008


Vidéo 28 : Rouler à l'huile de friture




2 commentaires:

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